Entre jazz et forró, Bahia balance

Samedi soir, 17h45. J’arrive, dans la ville basse, sur la berge des  anciens quais, sur le site même du Musée d’Art Moderne. Comme chaque samedi soir, jazz ! Et le musée reste ouvert également. En plein air, au bord de l’eau, avec des petits bancs en bois individuels qui nous mettent à l’aise pour trois heures non-stop de musique, entre standards et improvisations, au gré des invités surprises aussi. Public jeune et amateur, sans empressement. Et des intervalles qui permettent de déguster qui un bolinho de estudante, qui un acarajé, accompagnés d’une bière bien glacée. JamNoMam c’est le nom-titre de ce rendez-vous hebdomadaire. Un régal.  Cette soirée  oscilla entre Wayne Shorter et Miles Davis, avec la brise en prime…
47605009c9db04c8bb3cbbjsf_950020h45. Je redescends à pied par le bord de mer jusqu’à l’ascenceur Lacerda pour accéder au Pelourinho. S’y déroulent les premières soirées des fêtes de la Saint-Jean. Des centaines de personnes, dans une ambiance extraordinairement colorée. Les costumes des danseuses et danseurs, sur quatre scènes, au son des accordéons – rois de cette fête – s’évanouissent de nos regards dans des tourbillons virevoltants et rythmés. Le forró embrase tout, déjà, par ses couleurs dans la nuit du Pelô, pour un public majoritairement populaire, venu en famille. C’est la Saint-Jean bahianaise, sans les feux !  (photo droits réservés)

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