Carte de presse : avec puce, sans diplôme
C’est la petite nouvelle de 2010. Elle a valeur de pièce d’identité comme de document professionnel. Fabriquée en plastique et polycarbonate, elle intègre, au dos, une puce électronique. Sa validité est de trois ans, et elle est destinée aux journalistes déclarés au Ministère du Travail. C’est la Federação nacional dos jornalistas (Fenaj) qui la remet. Contre la somme de soixante-quinze réais pour les syndiqués et trois cent reais* pour les non-syndiqués.
Il est à noter que la Fenaj, tant nationalement que son antenne à Bahia, s’est opposée frontalement, des mois durant, en 2009, avec les caciques du Partido dos Trabalhadores (PT) – le journaliste et député fédéral Emiliano José à leur tête – à la décision sans appel définitive de la plus haute institution judiciaire du pays, de ne pas lier le titre de journaliste à l’obtention d’un diplôme universitaire de cette pratique rédactionnelle. Une décision qui fait honneur à la démocratie, bien que le Brésil soit l’unique état, des pays présents à l’ONU, sans aucune Loi sur la Presse. Je reviendrai sur les pourquoi et les comment dans les jours qui viennent.
* 1 euro : 2,55 reais.
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