Il « adore Bahia », qui le lui rend bien
« J’adore Bahia. Les pigeons bahianais ignorent la manie démente d’aller toujours en ligne droite. Comme une Séville pour Dom Juam et une Venise pour Casanova ».
Fernando Arrabal est présent entre le 11 et le 22 août à Salvador pour un hommage théâtral, plastique et cinématographique, et des débats. Un réalisateur bahianais, Fernando Bélens, lui avait consacré un court-métrage documentaire, d’une quinzaine de minutes: Fragmentos de Arrabal, tourné lors de ses récentes venues à Salvador, autour de 2006. Tandis qu’une jeune metteur en scène bahianaise (photo ci-contre), Marcelle Pamponet, 22 printemps et issue d’un milieu aisé, met en scène sa « Torre de Babel » dans le beau et grand Teatro Martim Gonçalves, de l’université publique de Bahia. La traduction de la pièce a été effectuée par les deux Bahianais Marcelle Pamponet et Rodrigo Chagas Daltro. Tout cela avec de nombreuses tables rondes, dont l’un des participants était le metteur en scène bahianais, engagé dans un futur théâtral ouvert sur le monde, Gil Vicente Tavares**. L’entrée est gratuite.
* Fernando Arrabal, en entretien avec le journaliste Antonio Pita, ce lundi 9 août. À notre connaissance, depuis juin 2006, c’est la troisième fois qu’Arrabal est invité à Bahia.
** G. V. Tavares (à gauche dans la photo ci-dessous, et Arrabal à droite) écrit des chroniques brillantes et philosophiques, sur le théâtre, dans son blog: http://teatronu.blogspot.com/
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