Mestre Didi, artiste
Le critique, professeur et commissaire d’expositions Nelson Aguilar* (à gauche) serre le poing pour rappeler l’ostracisme de la critique française lors de l’exposition en 1988, au Musée d’Art Moderne du Centre Georges Pompidou, envers les œuvres de Mestre Didi (à droite, de profil, attentif). Le commissaire de l’exposition « Magiciens de la terrre », Jean-Hubert Martin, fut alors « assassiné » par la critique française et obligé, ensuite de quitter son poste, et se « terrer » en province, pour cette « ignominie » supposée.
Nous étions dans l’une des salles du Palacete das Artes Rodin, vendredi 10 décembre, une soixantaine à écouter des conférenciers évoquer l’œuvre multiple du notable érudit du candomblé, et grand prêtre de cette pratique religieuse, l’écrivain et plasticien nonagénaire bahianais Mestre Didi, invités par la Sociedade de Estudo das Culturas e da Cultura Negra do Brasil (Secneb).
* Nelson Alfredo Aguilar, entre d’autres prestigieuses affectations, a été le commissaire et le coordonateur du catalogue de l’exposition « Viera da Silva no Brasil », au MAM de São Paulo en 2007.
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