Brésil, pays sans réforme agraire

– Comment voyez-vous le Brésil de 2009 ?
– Le pays n’a pas encore trouvé son unité ; le Brésil reste un pays en retard, et ne prend pas au sérieux (« brinca ») notre plus sérieuse question qui est la réforme agraire, ce qui signifierait la fin du latifúndio, la remise de nos terres à des travailleurs qui la planteraient. Je ne veux pas évoquer ce qui existe en ce moment, mais je suis de ceux qui considèrent qu’il ne s’agit point d’une réforme agraire.

(Luis Henrique Dias Tavares, né en 1926 à Nazaré das Farinhas, académicien, historien, universitaire. Qui ne passe pourtant pour un révolutionnaire à Bahia. La récente onzième édition – révisée et augmentée, editora UNESP – de son livre sur l’histoire de Bahia (« Historia da Bahia ») fait, dans le milieu universitaire bahianais, figure de référence.)

Vous aimerez aussi...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *