L’essence de Salvador, en vingt photos
Il est né en 1973, est de nationalité allemande, vit entre Belgique et Allemagne, et a passé très peu de temps à Salvador. Mais il a un regard d’acier. J’ai été frappé par la qualité de ses photos et surtout la synthèse parfaite de Salvador, de ses décors et de ses habitants, qu’il a su capter, comme reporter, par ses cadrages rigoureux, en seulement vingt photos. En dix ans, je n’ai rien vu d’aussi totalisant et maîtrisé graphiquement, de la part d’un photographe de passage. Les vingt plaques de Bernd Kleinhersterkamp, en couleur et en grand format, sont actuellement exposées dans l’une des salles du Goethe Institut (ICBA). Chapeau, Bernd !
La photo présentée est intéressante, dans le style de Sander : faire poser, de façon un peu rigide, des gens représentatifs d’une partie de la société (un peu l’inverse de Cartier-Bresson : saisir au vol des actions sortant un peu du commun).
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